lundi 30 août 2010

C'est la rentrée : Éric Woerth vous présente sa nouvelle collection de casseroles.



Pastiche à faire mijoter à feu doux pour éviter de brûler la casserole.





Déclaration en exclusivité de Monsieur Éric Woerth au Jivaro : "certains sont droits dans leurs bottes, moi, je suis à l'aise dans mes casseroles."




Photo choisie par Étienne Courgeotte. 
Reportage exclusif de Yves Tétard , journaliste-chroniqueur d'élite de la section Dassault n° 1


Le Jivaro était présent à l'occasion de l'attribution du grand prix de la Casserole d'or décerné par le président de la République aux époux Woerth pour leur contribution, je cite, "à l'émergence de la vérité et de la  probité exceptionnelle dont ils ont fait preuve dans des situations particulièrement délicates". Le Chef de l'État ajoutant : " Ce couple est un exemple pour notre jeunesse, ces époux vertueux ont su montrer le chemin aux futures générations, au moment où des hordes de Roms et de citoyens d'origines étrangères tentent de déstabiliser les fondements de nos valeurs séculaires telles que l'obéissance à la hiérarchie, le travail, le mérite, la patrie, le respect du Chef et la confiance envers les élites de la Nation".

Sous les applaudissements de Madame Liliane Bettencourt, Messieurs Bernard Arnault, François Pinault, Martin Bouygues, Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, le Président a remis une casserole en guise de couronne et une marmite remplie d'enveloppes kraft dont le montant des liasses qu'elles contenaient ne nous a pas été communiqué.

Monsieur Éric Woerth, radieux, a remercié l'assistance et a rappelé à ce prestigieux public, qu'il maintiendrait quoiqu'il lui en coûte, sa dure mission qui consiste à faire admettre aux Français qu'ils vivent bien au-delà de leurs moyens et qu'ils doivent comprendre qu'il faut savoir se sacrifier, notamment au niveau des retraites, pour que la génération montante ne paye pas les erreurs de ses aînés.

Affirmant qu'il était personnellement prêt à montrer l'exemple, joignant le geste à la parole, le Ministre du travail a retiré au hasard  une enveloppe de la marmite et l'a offerte généreusement aux apprentis jockeys et lads de l'écurie de course de sa femme, Madame Florence Woerth.

Devant un geste aussi chevaleresque et social, l'assistance émue, a applaudi à tout rompre. J'ai personnellement aperçu Madame Bettencourt et Messieurs Arnault et Bouygues  sortir subrepticement un mouchoir Chanel ® en soie du Japon pour écraser une larme furtive.

Tous les journalistes présents se souviendront longtemps de la communion exceptionnelle et la splendide cohésion qui ont pu régner entre tous ceux qui comptent dans notre beau pays. Aussi soudés à cette occasion autour de notre président que lors du soir de la victoire de Monsieur Sarkozy au Fouquet's, notre élite a montré qu'à la place d'un portefeuille Lancel ® en cuir de chevreau de lait du Tibet à 5000 €, elle possédait un cœur énorme.

La France éternelle peut désormais dormir tranquille, protégée qu'elle est, par de si nobles prétoriens prêts à combattre ces meutes cruelles d'apatrides, de gauchistes et de soudards étrangers.

Yves Tétard pour Le Jivaro.


Que tous mes vœux de bonheur et de joie accompagnent mon pote Falcon et sa bienheureuse épouse qui a bien de la chance !

vendredi 27 août 2010

Droits de cités ou la naissance de ghettos indignes. [ partie 2/2 ]

Donc, on sentait en Seine Saint Denis, quand on habitait les groupes de tours ou les grandes barres une évolution sensible du niveau social des locataires. Les Français moyens, quittant des locaux qui ne leur convenaient plus, remplacés dans les années 1980 par des gens beaucoup plus modestes, travailleurs africains et du Maghreb (du Mali, en ce qui concernait Montreuil).

À cette période, je n'ai jamais entendu de récriminations, la coexistence entre toutes les classes sociales et les origines se passant plutôt bien dans une atmosphère de tolérance et de respect mutuel. Les cités que j'ai connues n'avaient strictement rien à voir avec les ghettos de maintenant. La mixité sociale qui régnait garantissait, à mon sens, une cohésion que je n'ai plus jamais observée.

Et puis vinrent deux évènements qui firent basculer cette relative paix civile.

1) Le chômage : les pères de familles perdirent peu à peu leurs emplois, leurs enfants n'en trouvèrent plus entraînant une concentration de la pauvreté sur laquelle je reviendrai. On ne répètera JAMAIS assez qu'en Seine Saint Denis, le chômage, la misère sociale et les lacunes de l'enseignement scolaire sont les principaux ferments d'une situation sociale désastreuse !

Selon moi, l'origine étrangère et la religion n'ont pas grand chose à voir avec les rares troubles occasionnés. Je vous garantis, que des citoyens moyens, comme vous ; vivant dans les mêmes conditions de précarité, avec les mêmes absences de perspectives, sans cesse contrôlés par des flics, dans un cadre extérieur lugubre, confinés dans des espaces où les parties communes sont en ruines alors que les logements sont coquets  ; pèteront immanquablement les plombs !

2) la ghettoïsation : de plus en plus rapidement, ces cités devinrent des sortes de réceptacles pour les plus humbles. Sans travail pour beaucoup, Parlant mal le Français pour d'autres. Certains jeunes s'essayant à divers trafic pour se payer ce que la société de consommation leur faisait miroiter. Les parents, dépassés, finissaient parfois par dépendre matériellement de leurs enfants, ce qui introduisait de leur part une certaine soumission. L'insécurité qui en découla faisant fuir les derniers habitants originels. L'entretien des immeubles fut ainsi complètement abandonné.

Ainsi, en est on arrivé, à cause de l'irresponsabilité complète des autorités et des municipalités,  laissant s'établir ces lieux de concentration de la pauvreté qui conduisent fatalement à une certaine violence, à l'explosion des communautarismes, à l'impossibilité de se sortir socialement du carcan de l'échec scolaire et enfin à un repliement sur soi, facteur d'inégalités et de stagnation.

Tout ceci pour montrer que l'établissement d'une politique sécuritaire et répressive à courte vue en temps que solutions aux problèmes des banlieues est une absurdité totale. La solution se trouvant dans la résorption du chômage, un solide suivi scolaire et surtout  dans la déconcentration des ghettos par une application sévère de la Loi SRU imposant à toutes les communes un quota de 20 %  de logements sociaux.

Ce n'est pas en incisant le bubon qu'on guérit de la peste.

Mais ces réflexions ne sont que des ratiocinations d'un petit banlieusard de Seine Saint Denis à moitié inculte...

Lundi prochain, une joyeuse "déconnade", pour changer...

À après. Lisez et portez vous bien !

mercredi 25 août 2010

Quand les gouvernants envoient la baballe, est il bien utile d'aller la chercher ?

Salut les potes !

Après une petite accalmie passée à observer les ronds dans l'eau laissés par l'agitation stérile de quelques ministres désœuvrés et d'un président en mal de résultats politiques tangibles, il m'est venu une réflexion d'une logique imparable.

Il n'y a pas si longtemps,  pour occuper mon chien, animal particulièrement remuant et nerveux s'il en était, je m'étais procuré une balle que je lançais le plus loin possible afin qu'il me la ramène, l'air particulièrement satisfait, fier et parfois arrogant. Même que pour montrer son mérite, il mettait une certaine mauvaise volonté à me la rendre, me narguant en tournant autour de moi, sa baballe serrée dans la gueule par des mâchoires d'acier.



Et le spectacle se reproduisait invariablement jusqu'à ce qu'un de nous deux, épuisé ou lassé, abandonne le jeu.

Vous dire que ce manège me rappelle de pseudos débats entre les dirigeants politiques actuels, les journalistes et les blogueurs n'est pas une galéjade.

Hélas.

Cent mille fois hélas.

En ce moment, on assiste à un spectacle d'une rare bêtise : un quelconque ministre ou dirigeant d'une formation de la majorité, lance lors d'une interview, en guise de baballe, une petite phrase que son état major a "savamment" concocté  ; cette petite déclaration étant au choix, soit terriblement provocatrice, à l'aune du niveau intellectuel de celui qui l'a prononcée - en général, on choisit des brutes épaisses et primaires style Estrosi, Morano, Ciotti, Mariani,  Hortefeux - soit choquantes, soit tellement absurdes (Lagarde) qu'elles ne peuvent que faire des remous dans la presse.

Lorsque la balle ou plutôt, la petite phrase est lancée, il n'y a plus qu'à attendre de voir les "caniches" se saisir du jouet, en l'occurrence de la déclaration glissée à la radio ou à la télévision, et de se débattre avec. C'est une situation d'autant plus risible que les grands problèmes ne sont évidemment jamais évoqués dans ces petites phrases : pouvoir d'achat en berne, augmentation des factures en cascade, retraite, chômage, pensions des retraites, Afghanistan, dette, etc.



Et là, mes amis, la situation  est d'autant plus navrante que tout ce qui compte dans les médias fonce tête baissée vers les leurres qui ressemblent à ces faux lièvres tractés que cherchent à attraper les lévriers lors d'une course. Et nos ministre de bien rire. Et leurs conseillers de se vanter de tant de machiavélismes à 2 €. Et Sarkozy, d'avoir la paix. Et Fillon de continuer à dormir.

Et nous, de l'avoir bien profond.

Amis blogueurs, s'il vous arrive parfois, comme moi, de tomber dans le panneau. Si vous foncez sur la muleta sans crier gare, méfiez vous de ceux qui l'agitent, car ils ne cherchent qu'à vous leurrer et vous épuiser, gardant la dague fatale pour l'estocade finale.

Par pitié, ne tombez plus dans de si  grossières mailles du filet . Emmenez les sur votre terrain : cessez donc de vous faire manipuler !

Copains de cui cui, je reprends mon cirque. Au plaisir de vous revoir.

Ici.

Cui cui l'oiseau ivre

vendredi 13 août 2010

Droits de cités ou la naissance de ghettos indignes. [ partie 1/2 ]

Amis, je me souviens...

C'était dans les années 1970. J'étais jeune et nous habitions avec mes parents un logement du 10ème arrondissement de Paris, au croisement de la rue du Faubourg Saint Martin et de la rue Lafayette, qui, s'il ne pouvait être qualifié de taudis, n'en possédait pas moins les caractéristiques. Un logement construit au 19ème siècle : pas de salle de bain, des toilettes rajoutées par construction extérieure. Nous nous lavions dans une bassine au pied de l'évier où ma mère préparait la nourriture dans une minuscule cuisine....

Ma famille n'était ni pauvre, ni aisée.

Et puis un jour, ma mère en eut marre et décida, sous l'œil réprobateur de mon père, conservateur impénitent, de déménager en banlieue, seul endroit accessible aux moyens d'une famille moyenne. À Montreuil précisément.

Les gouvernements de l'époque, pris par les retards monstrueux de constructions de logements et la pénurie dramatique dues au baby boom de l'après guerre construisaient des barres immondes, des tours affreuses, des bâtisses, serrées les unes contre les autres dont on était en droit de se demander si elles étaient destinées à des hommes ou à du bétail.

Les salopards d'urbanistes et d'architectes qui ont conçu de telles horreurs en béton auraient dû être condamnés à y habiter à vie !

Néanmoins, il faut bien convenir que sortant d'appartement étroits, sombres et étriqués, l'étalage de grandes salles de bains, d'immenses séjours, de larges baies vitrées, les nombreux placards ravissaient petits et grands. D'autant que ces appartements étaient quasiment neufs.

Le cadre était évidemment à chier, mais on ne pouvait pas tout avoir. Ainsi, la Seine Saint Denis, se remplit peu à peu de familles modestes issues de Paris. La vétusté des logements de la capitale et leur exigüité repoussant les familles au dehors.

Puis, petit à petit,  grâce à l'explosion du pouvoir d'achat des 30 glorieuses mais aussi par l'inconfort sonore de ces grands ensembles où on entendait pisser  le voisin du 5ème comme s'il était à côté de vous, alors qu'on se trouvait au 1er étage, où les hurlements de jouissance de la femme du 7ème excitaient les 500 habitants de la tour, où les bricoleurs compulsifs expérimentaient sans cesse leurs perceuses à des heures indues, sans oublier les amateurs de musique à fond, les dingos de danses en escarpins à talons qui résonnaient partout à l'aube, la plupart des locataires choisirent logiquement d'aller vivre ailleurs.

La qualité des constructions apparut rapidement largement insuffisante et chacun prit conscience de vivre davantage dans des cages à lapins très bruyantes que dans des logements décents.

Bref, en plus de mauvaises conditions de transport, beaucoup de gens partirent donc pour habiter plus loin dans des appartements d'un standing supérieur ou plus sûrement dans de petits pavillons individuels.

Je connaissais des tas de copains qui vivaient la même expérience, qui à Aulnay 3000, qui aux 4000 à la Courneuve, qui à Montreuil,  au chêne-pointu à Clichy sous bois ou à  Saint Denis.

De telle manière que les logements se vidèrent de leurs locataires d'origine. Ils furent peu à peu remplacés par des familles pauvres, forcément issues des ex territoires coloniaux de la France, travailleurs à bon marché, main d'œuvre corvéable et malléable à souhait, qu'utilisaient joyeusement les grandes entreprises françaises privées et nationalisées, quitte à les recruter directement dans leurs pays d'origine, jusqu'à les transporter directement en France, dans les années pompidoliennes et giscardiennes, années catastrophiques pour les répercussions qu'elles ont eu sur notre présent...

La longueur du texte me paraissant excessive, je vous raconterai lundi, la suite de ce feuilleton. Comment  ces cons d'énarques,  politiques et autres industriels de l'automobile et du bâtiment,  ont provoqué ces ghettos infâmes qui pourrissent la vie de tous ses habitants et provoquent ces vagues de racisme et de xénophobie ignominieuses. 


Gouverner c'est prévoir, nous chantaient ces nullités archi diplômées, issues de la bourgeoisie aisée, qui ne connaissaient rien de la vraie vie.. 
Pauvre France décatie, toi qui a généré une telle oligarchie inconséquente, ne t"étonne pas de retrouver un Sarkozy sans dessein, sans projet, sans convictions à ta tête !


Amis, auditeurs des pépiement rouges, à lundi pour la suite du feuilleton !

Je vous mets en  lien, sur l'excellent et chaleureux Collectif  Ruminancesun article de Christophe Certain qui analyse avec une finesse remarquable, la démarche du personnage cauchemardesque qui gouverne notre pays.

Merci de me suivre.

À après.

mercredi 11 août 2010

Ritournelle pour une France éternelle.


Un belle chanson, un peu datée, certes, mais ô combien d'actualité.

Pour le plaisir.

La guillotine est pour le moment en révision, prête à fonctionner.

Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire en vérité,

et le roi des cons, toujours sur son trône, 
ses fidèles lieutenants à ses côtés,

j'parierai qu'il est Français...


lundi 9 août 2010

Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites.

Comme disait l'excellent Pierre Dac.
Ce pastiche est une totale absurdité comme la parution du sondage original. Nous arrivons à un tel point de loufoquerie dans la réalité qu'il devient de plus en plus difficile de réaliser des satires. Quand le réel dépasse la fiction la plus folle, comment réussir à se moquer de cette réalité ?






Selon l'institut Hip-hop, 347 % des Français serait pour la réintroduction de la torture pour 
les interrogatoires. 629 %  pour l'amputation de la main droite pour tous les primo-délinquants.

Laurence Parigot, patronne de l'institut Hip-hop.


Photo choisie par Étienne Courgeotte.
Interview exclusive de Yves Tétard , chroniqueur d'élite de la section Dassault n° 1


Nous  avons fait réaliser par le célèbre Institut Hip-hop un sondage sur un échantillon très représentatif de Français que nous avons spécialement trié pour l'occasion. Les résultats obtenus ne sont pas surprenants vu l'efficacité à venir de l'action du Chef de l'État pour le prochain mandat..

En général, les souhaits répressifs des Français se révèlent d'un niveau  bien supérieur à ce que le Législateur peut logiquement proposer sans contrevenir aux Lois internationales.

Ainsi, si 347 % des citoyens sont pour la réintroduction de la fameuse Question du moyen âge avec la création de nouveaux inquisiteurs, 629 % sont pour l'amputation publique de la main droite en cas de vol., 549 % pour l'amputation du pied gauche en cas de récidive.

235 % aimeraient qu'on procède à un écartèlement en place de Grève située au cœur des cités,  pour les personnes condamnées pour violences à l'aide de 4x4 spécialement équipés .


467 % sont partisans de l'émasculation  devant les caméras de télévision pour les individus polygames.


Enfin 946 % des sondés opteraient pour organiser une noyade collective en cas de critique de notre beau pays par un ressortissant étranger issu de la 4ème génération ou moins...

En prenant connaissance de ce sondage Hip-hop, le Président s'est déclaré agréablement surpris par l'évolution des mentalités dans notre beau pays, berceau des droits de l'Homme.  Il a d'autre part déclaré à l'AFP, que le fait de pratiquer les supplices en public améliorera, selon lui, les performances de la répression et que l'exemplarité des peines dissuadera les mauvais éléments. 

"Gageons a t-il enfin déclaré, que devant la fermeté du gouvernement français, les candidats à l'immigration se montreront moins empressés de rentrer dans notre beau pays de tolérance et de fraternité." 


 Monsieur Jean-Marie Le Pen s'est dit  réconforté par la sauvagerie de la répression envisagée. Le Parti socialiste n'a pas voulu commenter les mesures prévues.

Enfin certains lecteurs du Jivaro se sont faits l'écho  de l'éventualité d'une réforme constitutionnelle, abrogeant une Assemblée Nationale et un Sénat inutile, et délivrant tous les pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire à un seul individu élu pour 7 ans renouvelables. Ce sera l'objet de notre prochain sondage Hip-hop.


Les membres du Jivaro ne peuvent que se réjouir devant la prise en charge de son Destin par la France profonde. Que Dieu sauve ses pauvres brebis française et chrétiennes !


Yves Tétard


Quand la réalité dépasse la fiction, l'imagination perd le pouvoir.

vendredi 6 août 2010

Foultitude et multitude... Platitudes et décrépitude.

Vous savez quoi les potes ?

J'adore travailler dans ma  Seine Saint Denis  lorsqu'au gré de la transhumance estivale, le Berger économique envoie paître ses pauvres brebis hagardes au bord de la mer.

Peu d'embouteillages, moins de stress, un rythme plus lent, beaucoup moins d'agressivité, davantage de temps disponible, des gens plus apaisés...

En vérité j'ai la conviction que le principal problème de l'Homme moderne, c'est la surpopulation. Difficulté à laquelle il n'a jamais été confronté depuis que notre espèce existe. Autrefois, les famines, les maladies, la mortalité infantile et l'espérance de vie tranchaient dans le vif.
Un HLM des Bosquets à Montfermeil.

Je suis certain que chacun de vous s'est déjà posé cette question : existe t-il une corrélation entre les lieux de tension sociale, d'agressivité, de délinquance et les endroits où la densité de population au km ² est la plus conséquente. Avez vous déjà observé les tours du Luth à Gennevilliers, les ensembles du Chêne pointu à Clichy sous bois ou les bâtisses des Bosquets à Montfermeil ? Même des lapins s'y laisseraient mourir de désespoir ! À moins qu'ils ne devinssent carnivores ?

Je défie les  habitants des quartiers  de l'Ouest parisien d'y survivre 1 mois !

Je parie toute ma pauvre paye, que si on transvase, pendant 1 an, toute notre petite ou grande bourgeoisie de Neuilly à Montfermeil, aux Bosquets, la police, au bout de 6 mois,  aura à y subir de nombreux sévices et autres agressions de la part de bourgeois révoltés devenus des chiens enragés, racaille ivre de sang en escarpins Louboutin et en costume Dior.

Il me semble que les problèmes politiques et sociaux actuels viennent surtout du fait que les rênes du pouvoir sont confiés à des gens qui ne vivent JAMAIS la réalité qu'ils doivent réformer. Certes, ils voient mais ne comprennent pas toujours, ils sont souvent de bonne foi, mais ils ne vivent pas cette situation, donc ils se plantent irrémédiablement : demandez donc à un homme de décrire ce que ressent une femme pendant sa grossesse ?

Le monde enchanteur des prochaines générations.

Il m'arrive parfois, durant les phases estivales, de souhaiter que les vacanciers ne reviennent jamais.

Revoir ce monde névrotique où chacun, court après les minutes qui lui échappent, reste coincé dans la moiteur de sa voiture  durant une heure pour parcourir 30 kms, semble atteint d'une frénésie d'agitation stérile, paraît altéré par la maladie compulsive dont le syndrome est de se sentir toujours en retard de quelque chose.

Ce putain de monde où on se démène pour arriver à l'heure sur son lieu de travail, où on se déchaîne pour le quitter, où il faut se dépêcher d'aller chercher les enfants, où on se casse la tête pour préparer le dîner, où on s'active à les mettre au lit, où on s'emmerde à regarder Laurence Ferrari, où on se fait chier devant les dernières 100 blagues minables de  Dechavanne sur TF1, où on se casse les pieds à faire la vaisselle, où on se résout à faire l'amour pour faire plaisir à l'autre...

Amis ? Vous emballe t-elle cette putain d'existence ?

Toujours courir. Pour quel résultat ? Dans quel but ? Qu'avez vous à perdre ?

La routine, quoi !

Au milieu de la multitude.

Dans la foultitude

Quelle platitude !

Bon retour de vacances.


À après.

mercredi 4 août 2010

Arros sur les baudets délinquants apatrides !

Ce pastiche est à consommer avec 3 glaçons, à l'ombre d'un palmier, les doigts de pieds en éventail.





 Dans un immense élan de solidarité patriotique, Madame Bettencourt offre l'île d'Arros au Président de la République pour y loger les délinquants apatrides.





Photo choisie par Étienne Courgeotte.
Interview exclusive de Yvon Roufiole , chroniqueur d'élite de la section Dassault n° 1

Yvon Roufiole :  Mes hommages, Chère Madame Bettencourt. Je suis extrêmement honoré de vous recevoir ici-même au Jivaro, le berceau culturel de la pensée traditionnelle et de la défense de la bienséance française. Vous avez gardé pour nous, la primeur d'une annonce qui va ébranler bien des consciences ! Vous léguez  donc votre île d'Arros au gouvernement français ?

Liliane Bettencourt : Pardon ? Jeune homme, auriez vous l'amabilité de parler un peu plus fort ! Je suis atteinte de surdité légère, c'est ce que m'a déclaré ce bon Patrice de Maîstre. Que disiez vous Monsieur Loupiote ? 

Yvon Roufiole : JE DISAIS  : VOUS DONNEZ VOTRE ÎLE D'ARROS À LA FRANCE.


Liliane Bettencourt : Je possède une île, moi ? Je croyais l'avoir donnée à François-Marie Banier pour qu'il y monte un golf mais il s'est plaint que l'île regorgeait de moustiques...


Yvon Roufiole : Heu, Madame Bettencourt, pourquoi avez vous fait cette donation si généreuse à notre Pays ?


Liliane Bettencourt :  j'ai fait une donation, moi ? Écoutez, Monsieur Roubignol, je suis lasse : vous me fatiguez avec vos questions alambiquées. Voyez avec mes deux hommes d'affaires, Messieurs Maîstre et Woerth, il vous informeront.  Toutes ces sordides histoires d'argent me sortent par les yeux ! Venez me voir demain et vous résumerez mes déclarations... Au revoir Monsieur Chavignol. Valets ! Venez m'aider à m'habiller ! Bien le bonsoir, Monsieur Fouriol.


Chers lecteurs du Jivaro, je me dois donc de résumer aussi honnêtement que possible, au lendemain de cet entretien, les propos que m'a dictés Madame Liliane Bettencourt.

"Alors que j'écoutais Radio Luxembourg à l'aide de mon cornet acoustique avec la même application que lors de ma vingtaine triomphante, j'attendais avec mon papa, Eugène Schueller,  les nouvelles de Radio Paris, j'ai entendu le discours du maréchal [ sic ] Sarkozy qui me doit beaucoup et que je tiens en grande estime.

Son désir de déchoir de la nationalité française, des voyous d'origines étrangère, m'a rappelé le bon  vieux temps du sauveur de notre Patrie, ce bon Maréchal Pétain,

Les riches, qui rappelons-le méritent leur situation, se doivent de consolider le lien social entre tous les citoyens de cette Nation. Plèbe, populace, petite bourgeoisie doivent être associées à la réussite de nos valeurs du travail, de respect de la propriété et d'obéissance.

Je vous rappelle, Monsieur Chignole, que mon père avait déjà, en son temps, créé un mouvement populaire "Le mouvement social révolutionnaire". C'est dire s'il avait la fibre sociale et ouvrière, Voyez vous ?

C'est au nom de l'atavisme  révolutionnaire de ma famille que j'ai décidé d'offrir l'île d'Arros au gouvernement français pour qu'il puisse y entreposer [ sic ]  les délinquants apatrides déchus de la nationalité française grâce à notre maréchal [ re-sic ] ! Ma démarche humanitaire est simplement motivée par la générosité  désintéressée et le bonheur de donner le maximum à son Pays. C'est ce que Messieurs Le Maîstre et Woerth m'ont suggérer de déclarer.

Monsieur Borgnol, on parque bien les riches dans les îles Caïmans, Jersey, Guernesey, Lavezzi, aux Seychelles, à Saint Martin, aux Bermudes ? Pourquoi interdirait-on aux pauvres le même traitement ? On est en droit de se le demander !

Monsieur Rouffiotte, si j'ai décidé de faire cette déclaration à votre journal, c'est parce que les journalistes qui officient en son sein représentent à mes yeux le nec plus ultra de l'indépendance d'esprit et de l'objectivité face à l'évènement.
Je vous laisse car François-Marie [ Banier ]  doit se livrer à un massage spécial pour me requinquer. Et au prix de 40.000 € auquel il le pratique, il vaut mieux éviter de le rater, mais c'est un garçon si délicieux !

Bonsoir Monsieur Pignol...

Firmin ! préparez ma robe de bain vaporeuse pour ma séance de massage, s'il vous plaît..."


Propos recueillis par Yvon Roufiole du Jivaro



Amis, merci pour votre soutien, pardonnez mes premiers balbutiements...

À après !