lundi 25 octobre 2010

Hello Dolly , welcome to your 62 million cloned compatriots !

Cette satire n'est pas anglophobe, il s'agit juste d'un humour français de mauvais goût.

Précision : Dolly fut la première brebis clonée en 1996 par des chercheurs Écossais





Exploit scientifique : Sir David 

Cameron est parvenu à greffer un  

cerveau de la brebis clonée Dolly  sur  

chaque sujet Britannique. Nicolas   

Sarkozy se déclare intéressé par le 

brevet.


David William Donald Cameron, 1er Ministre de Grande Bretagne s'entretenant avec un sujet de sa gracieuse Majesté


Photo choisies par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Une chronique de Yvon Roufiole de la section Dassault n°1


Pour un véritable libéral, le mouton anglais (english sheep) représente l'animal le plus noble de la création : comestible, pourvu d'une laine qui protège du froid, peu agressif, vivant en  cohorte, facilement domestiqué, un troupeau de 200 individus se conduit aisément avec un berger et quelques chiens. Son esprit grégaire et calme en fait l'archétype du citoyen  idéal de la société  moderne du 21ème siècle. Mrs Margaret Thatcher en rêvait, Sir David Cameron l'a réalisé.

C'est  avec un enthousiasme sans précédent  que le peuple anglais a accueilli les mesures d'austérité promulguées par le Premier Ministre britannique, Sir David Cameron. Comme mon confrère Jean-Michel Aphatie, je regrette souvent de n'être point né de l'autre côté de la Manche.

Alors que les prises en otage, les violentes manifestations, les grèves sauvages, les occupations de raffineries détruisent notre économie, le fier peuple grand-breton, dans un élan patriotique hors du commun a accepté avec jubilation des sacrifices nécessaires à la bonne marche de la City.

Comme d'habitude, les citoyens français montrent au monde médusé, qu'il ne comprennent pas les enjeux de cette féroce guerre économique qui se déroule sur notre planète.  Ce pays dont on ne dira jamais assez qu'il est rongé par le marxisme et vérolé par l'anarchisme entame une marche dramatique vers la décadence.

Le respect de l'ordre et de la discipline, la nécessité de la hiérarchie,  la déférence envers le christianisme, l'obéissance aux Chefs sont des valeurs qui ont, hélas, disparu de notre horizon. Le Travail, la Famille, le Patriotisme, le respect de l'argent, le  Sens du Devoir ne provoquent plus que moqueries et quolibets.

Envers et contre tout, le Jivaro,  dont le dynamique propriétaire, Monsieur Serge Lassault,  à la pointe du combat pour la reconquête d'un renouveau social calqué sur nos amis anglais ne faiblira jamais.  Notre quotidien pèsera de tout son poids, fort du soutien de ses nombreux lecteurs, pour épauler le Président de la République dans sa lutte pour la précarité, objectif inévitable pour gagner cette guerre économique dont on nous parle depuis 35 ans.

Il faut nous sacrifier pour aider nos employeurs à conquérir des marchés, car ceux qui s'enrichissent sont  ceux qui créent nos emplois. L'ignorer serait criminel. Les Anglais l'ont bien compris : quel dommage qu'ils n'aient pas gagné la guerre de 100 ans !

Car il faut bien convenir que dans notre système libéral, les élites économiques et politiques préfèrent, et de loin, les moutons maigres aux lions faméliques.

    Yvon Roufiole, chroniqueur de choc.


Salut les ami(e)s, je ne pense même pas avoir caricaturé les chroniqueurs et autres journalistes de cet illustre quotidien qu'est le Figaro : c'est dire le niveau idéologique décomplexé dans lequel se retrouvent les partisans du président actuel , considérant la passivité grégaire et le conformisme béat comme des qualités susceptibles de nous propulser au firmament de l'économie  européenne sinon mondiale...

Absurdité totale confirmée par des dizaines de plans de rigueur obsolescents sitôt mis en œuvre. Jusqu'à quand manipulera t-on les peuples avec des fadaises ? 

Chaque décideur en Occident, sait pertinemment  qu'il est quasiment impossible ; pour des raisons culturelles,  sociales, géographiques et démographiques ; de concurrencer les conditions inhumaines de l'espace social chinois et donc de  rattraper la compétitivité économique asiatique. Alors à quoi bon essayer de courir après un lièvre quand on est cul de jatte ?

On aura beau persister dans cette  marche chimérique  vers la rigueur, à moins de réguler les marchandises importées aux frontières européennes, il n'existera aucune solution viable. À commencer par la vacuité de cette folle, insatiable et vaine course à la contre-réformes comme la retraite qui n'est que l'épiphénomène de la désindustrialisation et du chômage dans notre pays...

Il me semble que le peuple français ; dans son refus d'être embrigadé pour sauver un système économique qui, de toute façon, est condamné à s'écrouler, les sacrifices consentis depuis 40 ans n'ayant jamais servi à rien ; fait montre d'une maturité politique et d'une méfiance prudente qui l'honorent.


Pardonnez ma gravité, mais en ce moment, même à mon petit niveau de merde, je ne peux m'empêcher d'être inquiet. 

À après.


2 commentaires:

  1. bravo ! bravo ! bis répétita ! et ne plus, j'y vois là comme un écho de mon propre billet, grâce au renvoi en miroir de la tonsure de ce mouton qui me parle tant et si bien !!!! ne Lâchons rien !

    quand aux roubinioles du taureau... aux rouffioles de Sarko... Comment dire... j'en suis sur le cul ! mdr...

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Laissez-vous aller à votre inspiration, sans limite ! J'ai le cuir épais, le front étroit et la vue basse...

La seule limite aux débordements : la loi....

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