jeudi 29 août 2013

Avec le maréchalissime Béchamel muni de son joli clairon, partons joyeusement à la guerre, la fleur au bout du drone, Syrien ne s'y oppose !

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Futurs retraités grabataires, je vous salue !

Après avoir enfilé ses rangers à 2500 € en cuir de yak himalayen élevé par les Sherpas, façonnées sur mesure par le prestigieux atelier Christian Louboutin, le Maréchalissime Bernard-Henri Lévy, Grand Maître de l'ordre du Botulisme, méchamment surnommé Béchamel par ses détracteurs, se dirigea d'un pas alerte vers les studios de Canal +.



En plus du titre honorifique de Maréchalissime qu'il s'était octroyé avec l'humilité qui sied à un penseur détaché des contingences matérielles, Bernard-Henri se considérait comme le premier philosophe guerrier de l'empire occidental. 
Son cheval de bataille et ses prétextes interventionnistes : les droits de l'homme, son but : éradiquer les dictatures barbares (surtout lorsqu'elles n'étaient pas occidentales), ses méthodes : grâce à son entregent et à son pouvoir médiatique, pousser les dirigeants à intervenir militairement pour détruire les forces d'oppression, ses résultats : une véritable anarchie sanglante, la guerre civile, des pays en miettes, la dissémination des armes, la propagation de groupuscules extrémistes.

Béchamel est un homme  intelligent, il a compris que le monde du 21ème siècle est découpé entre quelques sphères d'influence bien spécifiques :

- Une Asie travailleuse et industrieuse disposant d'un réservoir de main d'œuvre compétente et surtout corvéable à merci grâce à des régimes particulièrement autoritaires et des salaires misérables. L'Asie est un continent relativement pacifique.

- Un Occident transformé en véritable machine de guerre idéologique, médiatique  et militaire conquérante dont la technologie permet d'éviter les pertes humaines insupportables à son opinion politique. Les pays occidentaux "dits démocratiques" sont devenus objectivement un empire guerrier presque totalitaire au service de puissances financières qui ont, par leurs lobbies, infiltré toutes les sphères décisionnelles des pouvoirs politiques.

- Un Moyen Orient, devenu le champ de bataille de la planète où les musulmans se déchirent entre minorités chiites soutenues par les iraniens et la majorité sunnite, entre Perses, Arabes et Turcs, entre Kurdes atomisés et les états comme la Turquie, l'Irak et la Syrie, entre les frères musulmans téléguidés par le Qatar et les salafistes influencés par l'Arabie Saoudite, entre tribus concurrentes. Bref, le Moyen Orient est un guêpier, une poudrière. Mais ce désordre favorise le commerce des pétroliers qui voient d'un assez bon œil ce merdier leur permettant d'imposer des conditions commerciales favorables et surtout d'activer une corruption active vis à vis des cadres de ces pays en déshérence.

- Une Russie trop faible qui aboie mais ne mord plus depuis belle lurette.

- Une Afrique que convoite la Chine pour ses ressources mais que l'Occident surveille avec attention du coin de l'œil.

- Les pays d'Amérique du sud qui deviennent un laboratoire politique intéressant mais peu stabilisé.


Le Maréchalissime Bernard-Henri Lévy a compris que la force est du côté d'un l'empire occidental n'ayant jamais, au cours de l'histoire, été aussi puissant militairement. Bénéficiant de l'aval de l'oligarchie, du soutien des médias détenus par les financiers, BHL, se rêve comme  le maître spirituel de ce début du 21ème siècle.

Un philosophe convaincant un président d'intervenir en Libye, contribuant à la destruction d'un pouvoir politique au nom des droits de l'homme pour y laisser un champ de ruines fantomatiques, de mémoire d'historien, on n'avait jamais vu telle performance !

Pour quelques milliards de plus notre héros, amateur de la politique de la terre brûlée dans les pays arabes, souhaite nous refaire le scénario en Syrie où, entre les partisans d'un dictateur sanguinaire et les combattants des groupuscules fanatiques religieux mélangés à des démocrates plus ou moins manipulés, une guerre civile se déroulera pendant probablement très longtemps. La démocratie, n'y gagnera évidemment strictement rien et les victimes les plus à plaindre resteront les pauvres gens désintéressés de la politique pris entre le marteau et l'enclume, une majorité comme dans la plupart des conflits internes.

Béchamel aime infiniment son reflet éblouissant qu'il ne cesse d'admirer dans son miroir et de travailler inlassablement ses poses photographiques. Il est fier de montrer à l'univers qu'un penseur est enfin parvenu à passer de la théorie au concret pour le bonheur des peuples selon sa perception occidentale -la seule qui vaille- et surtout à se laisser griser par la douce euphorie inédite d'un philosophe jamais rongé par le doute.

Poil à ma zoute. 

Au fait, les amis, je me pose une question : tous ces milliards dépensés à la guerre, ne seraient-ils pas plus utiles ailleurs ? Ou alors, qui se fout donc de notre gueule ?

Pourquoi les États disposent-ils toujours de suffisamment d'argent pour faire la guerre à Pétaouchnok et en manquent-ils tant pour satisfaire le bien-être de leur population ?
Oui. S'il vous plait, dites-moi ?
 
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mercredi 21 août 2013

Du Hollande mécanique au citron maléfique. Délire aoûtien.

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J'ai retrouvé dans mes archives un petit billet dérisoire qui date du 25 août 2011. Excusez du peu, mais il met tellement en relief ma clairvoyance politique que j'ai presque honte d'avoir eu raison il y a si longtemps...

À noter que ce billet possède tous les défauts possibles et imaginables mais qu'il n'est ni sexiste, ni antiféministe selon les canons et préceptes  twittesques actuels ! Ouf !

Mesdames et messieurs les blogueurs socialistes "hollandais", je ne vous remercie pas !

Vous fûtes à la base d'une  malencontreuse décision de divorce me concernant, à cause de cette foutue chaîne lancée par Antenne relais.

Je vais vous narrer ma navrante aventure et les sinistres péripéties dues à votre maudite chaîne  !



Ma douce est une fervente militante de gauche : elle participe à toutes les réunions syndicales, toutes les manifestations pour les sdf, les prisonniers, les Roms, les sans papiers, etc, etc. De plus elle possède un caractère aussi épouvantable que ses  idées politiques sont généreuses.

Parfois il m'arrive de souhaiter me retrouver sans domicile fixe, Rom et sans papier pour bénéficier de sa bienveillance et de sa bonté sélective...
Mais là, je bifurque dangereusement...

L'autre soir, j'étais couché nu, à plat ventre sur le lit, en train de lire  un bouquin, quand elle rentra avec une sorte de petit fagot vert à la main. En examinant ce petit bouquet, je m'aperçus qu'il s'agissait d'orties fraîches mélangées à des branches de ronces.

- "Tu veux balayer ?" lançai-je goguenard.

- "Non, il faut que je te parle.", me répondit-elle agacée, ajoutant aussitôt : "j'ai lu beaucoup de blogs sérieux de gauche, ils ont créé une chaîne et préconisent tous de voter utile, c'est à dire pour le parti socialiste dès le 1er tour, et de préférence pour François Hollande". Un silence pesant et menaçant plana au dessus de ma tête.

Elle enchaîna.

- "Je lis ton blog et j'ai vraiment honte de la manière dont tu défends notre belle conscience de gauche ! Toujours à te moquer, à recourir à une ironie malvenue : il est temps pour toi de militer sérieusement ! Regarde certains blogueurs militants, ces Danton, ces Robespierre, ces Saint-Just 2.0 ! 

Prends exemple sur ces mâles héros d'un gauchisme torride : on comprend pourquoi ils ne daignent pas placer dans leur blogroll une chiffe-molle dans ton genre !"

- "Mais Mamour..."fis-je décontenancé. "Ces blogueurs sont d'authentiques révolutionnaires, des combattants implacables, des tribuns d'une éloquence rare, de véritables hommes d'action" ajoutant la phrase qui tue : "et puis ils ont très mal fini, ces révolutionnaires au 18ème siècle..."

Je reçus mon premier coup de fouet improvisé sur les fesses. Les orties et les ronces me firent atrocement souffrir.

- "J'en ai assez de vivre avec un homme aux convictions si tièdes, je veux, que dis-je, j'exige que tu prennes l'engagement de participer aux primaires socialistes et de voter pour François Hollande ! Comme l'a décidé la gauchosphère !"

- "Moi, voter pour Hollande ? Mais cet homme n'est pas vraiment de gauche, il a hérité du charisme de Guy Mollet, possède les idées d'un radical de l'époque d'Édouard Herriot et est au socialisme ce qu'Antoine Pinay fut au Gaullisme ? " m'écriai-je en étalant au maximum mon minimum de culture. "Jamais, plutôt périr martyrisé !" conclus-je théâtralement.

Je reçus un nouveau coup de branchages. Je hurlai. "Jamais !" La même manœuvre se renouvela 4 ou 5 fois !

J'imaginai la couleur de mon postérieur...

- "Pitié !" beuglai-je !

Des personnes étrangères eussent pu prendre ce petit spectacle pour un jeu érotique sado-masochiste mais il n'en était rien, je puis vous  garantir qu'aucune érection n'eut lieu, si ce n'est celle de l'émergence d'un terrible ressentiment !

Le grossier mensonge qui se profilait dans ma tête devint pour moi la seule issue pour mettre un terme à ce calvaire.

- "Tu m'as convaincu" fis-je avec la sincérité d'un renard qui aurait avalé 3 poules et ferait mine de draguer nonchalamment la chienne de la ferme pour donner le change.

- "J'arrête ce blog sans queue ni tête et je lance un site politique sérieux  comme celui-ci ou celui là ou encore ici

- "Tu vois qu'on peut se comprendre." lança t-elle en s'allongeant langoureusement auprès de moi.

Quant à moi, j'étais bien incapable de me mettre sur le dos. Je fis rapidement semblant de ronfler bruyamment.

Je ne peux plus m'asseoir depuis ce jour, mais il ne l'emportera pas au paradis, son Hollande. Je ne suis pas prêt de voter pour lui. Pour les primaires, ils repasseront.


J'en profite pour lancer un appel afin de trouver une femme de droite, douce et obéissante, qui sache trouver sa place dans un couple où l'homme est la pièce maîtresse... (Aïe, on avait dit : pas d'antiféminisme zemmourien ! Tu donnes les verges pour te faire battre, imbécile !)

Et puis, si elle le désire, je monterais un site de droite,  qui comme tous les blogs réactionnaires et populistes, engendrera une audience d'enfer avec des tas de photos de femmes en burka et des barbus en prières et ce style littéraire proustien qui semble devenir le "nec plus ultra camusien" chez nos fervents partisans du retour à un passé fantasmagorique !

De surcroît, ce nouveau blog aura le mérite d'être un peu drôle et primesautier sans étalement de culture (vu que j'en suis dépourvu) ; caractéristiques inconnues pour des blogs de droite qui manquent complètement d'humour, sont nombrilistes à un point inimaginable et au final, se révèlent chiants comme le spectacle d'un clair de lune à Neuilly sur Seine, un soir d'hiver à 19h.

Collègues de droite, prenez garde, un ouragan dévastateur s'approche... 

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PS : 2 ans plus tard...

1) les liens n'ont pas été changés. Ce qui fait le piment de cette rediffusion...
2) Je n'ai pas trouvé de compagne de droite qui réponde à mes critères rétrogrades de sélection, fort évidemment ! 
3) Il a été impossible pour moi de virer ma cuti et de me projeter dans un nationalisme trop étroit.
4) La lecture de Proust m'assomme.


Je vous embrasse toutes et tous, aussi imparfaits soyez-vous...


lundi 19 août 2013

Notre dossier psychiatrique du jour : le syndrome d'Aphatie ou la haine envers ses concitoyens.

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Pastiche rédigé sans e-cigarette ni alcool ni drogues. 


Introduction

Le Docteur Thibault Hétrècockay
Le syndrome d'Aphatie est un syndrome décrit par votre serviteur,  le Docteur Thibault Hétrècockay, Professeur émérite de la Chaire de psychiatrie appliquée aux cas difficiles et désespérés à l'Université de Sceaux 6. Il s'agit d'un trouble du comportement conduisant à des incohérences intellectuelles, l'impression fallacieuse de détenir LA vérité révélée et une profonde haine envers ses compatriotes.

Ce syndrome associe entre autres :

  • La certitude  de ne jamais se tromper, y compris si les preuves de l'incurie des facultés de raisonnement du patient sont démontrées ;
  • La haine absolue de tout ce qui rappelle son pays ;
  • un déni de son état, associé en conséquence à une absence de tout doute intellectuel ;
  • un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture ;
  • un refus d'aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme intrusive ;
  • une personnalité arrogante qui surestime ses compétences : soupçonneuse, maline, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels et politiquement corrects en cours). En général, elle réclame pour son travail des émoluments exorbitants qu'elle juge à la mesure de ses qualités ;
  • L'admiration excessive de tout ce qui est étranger à son pays;
  • La certitude de la décadence économique, morale et politique dans l'environnement du patient ;
  • L'obsession des idées fixes comme cause exclusive de tous les maux de notre société. Dans notre exemple : les déficits budgétaires et l'absence de libéralisme économique ;
  • L'exigence péremptoire d'austérité pour tous les pauvres. De toutes façons, ils vivent depuis trop longtemps au dessus de leurs moyens. Les riches n'ayant pas à supporter les frais supplémentaires occasionnés par ces Français trop assistés ;
  • Le malade rêve de devenir Chinois, Anglais, Allemand, Japonais, Russe, Américain, Belge, Suisse, Hollandais, Canadien mais redoute, tout de même, de changer de nationalité pour se retrouver avec un salaire dix fois moindre, eu égard à ses véritables compétences. De plus, il est particulièrement mauvais dans l'apprentissage des langues étrangères...

Un cas clinique très préoccupant et parfois trop agité...

Travaux pratiques

Voici un exemple typique de pathologie : un tweet écrit dans la précipitation mais ô combien révélateur d'une affection aiguë.



Le sujet émet donc une généralité sur le cas  d'une sportive qui décide de mettre fin à sa carrière pour des motifs personnels. Aussitôt, son obsession sur la décadence sociale et sa haine de la France reprend violemment le dessus.

Notre cas clinique se forge  une conclusion qui tend à corroborer et  souligner sa vision globale du pays et son antipathie à l'égard de toutes celles et ceux qui défendent ses couleurs.

Selon notre patient, nos sportifs, à l'instar des citoyens, sont veules, paresseux, peu ambitieux, pas assez libéraux au niveau économique,  jenfoutistes, trop assistés, incapables de se dépasser, laxistes, sans amour propre. 

Dans ce cas typique, le malade en généralisant abusivement un cas particulier en fait le reflet d'une société qu'il rejette de tout son être ! (voir plus haut)


Thérapie 

Dans son délire, l'homme a tendance à se jeter à corps perdu dans le Canal +, espérant y trouver un remède aux souffrances morales consécutives au fait d'être incompris de tous.

Le psychiatre devra, pas à pas, l'extirper de ce milieu factice, avec une délicatesse et une patience inouïes afin que le sujet prenne conscience par lui-même que sa pulsion morbide concrétisée par une noyade éperdue dans le Canal +, au lieu de faire naître un doute salutaire dans son esprit, le conforte dans cette phase exacerbée et dramatique de maladie mentale faite de certitudes intangibles.

Une camisole chimique est par ailleurs la bienvenue lors de cette phase délicate. La submersion dans l'autosatisfaction étant fatale à une possible guérison.


Voici, chers collègues, mes conclusions afférentes à cette nouvelle pathologie due essentiellement à la pression mentale subie par nos journalistes, hommes de médias et public exaspéré.


J'ose espérer que le Jury du prix Nobel de médecine appréciera à sa juste valeur ce travail destiné à soulager des cas délicats de démence mais aussi à libérer un entourage et un public las d'un harcèlement médiatique excessif et injustifié par un cas médical complexe.




Professeur Thibault Hétrècockay       



PS : je me suis beaucoup inspiré du texte concernant le syndrome de Diogène sur wikipédia. Dont acte.
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mardi 13 août 2013

Un appel vibrant pour alerter l'opinion sur l'affreux génocide dont ont failli être victimes mes sœurs, les gallinacés.

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Après une interruption scandaleusement crapuleuse due à une paresse coupable et totalement injustifiée, mon sang n'a fait qu'un tour lorsque j'ai lu cette horrible nouvelle passée presque inaperçue : en Bretagne, 100.000 œufs ont été détruits pour protester contre la faiblesse des cours.



Autrement dit, un affreux génocide sans que quiconque ait moufté quoi que ce soit !

Quelques gauchistes de protester nonchalamment par ci, par là,  contre, tenez-vous bien, le gaspillage de nourriture !

Mon cœur de volaille a failli lâcher devant l'absence de compassion envers mes sœurs les poules, qui ont vu leur production se transformer en une omelette géante et dégoulinante !

Certes, nos poules bretonnes et non moins chrétiennes, bravant les préceptes papaux, avaient utilisé des moyens  de contraception, ce qui a permis d'échapper à un génocide sans précédent, cependant nous avons échappé de justesse à une catastrophe galliformelle de première importance ! La sueur me coule encore dans le dos et la chair de poule parsème la peau de mon cou.

Aussi.

À l'instar de nos maîtresses à penser, Christine Boutin, Béatrice Bourges, Frigide Barjot, soutenues par nos coqs qui, influencés par les Hommen et l'abbé Grosjean, réclament de longue date, un papa pour 15 mamans  et leurs 120 poussins, avons décidé solennellement ce qui suit :

1) Des veilleuses et des veilleurs feront le pied de grue dans tous les endroits stratégiques pour rappeler leur détermination.

2) La situation allant de mâle en pie, sur nos banderoles roses flamants et bleues pervenches, seront inscrits en lettres caca d'oie : "un papa, quinze mamans, on ne ment pas aux 120 poussins !"

3) Chaque jour pour nos congénères élevées en plein air, une procession religieuse mené par une poule de la trempe intellectuelle de Christine Boutin sera effectuée entre chaque poulailler de France et l'abreuvoir extérieur.

4) Une grève de la production des œufs sera entamée jusqu'à nouvel ordre.

5) Chaque coq devra se déplumer et se ridiculiser pour attirer l'attention comme les Hommen savent si bien le faire.

6) Des oies blanches, aussi vierges qu'il est possible, seront chargées de l'aspect ecclésiastique de la lutte. Nous comptons bien trouver parmi nos ouailles, une meneuse équivalente à l'abbé Grosjean, qui mobilisera et cautionnera nos combats afin d'évangéliser les cœurs.

7) Comme chez les participants des manifestations contre le mariage pour tous, les dindes, les dindons, les oies, les jars, les pintades, les faisans, les poulardes, les canes, les pigeons, les cailles et même les grenouilles de bénitiers, ont décidé à la dernière minute de se joindre à nous.


Frères coqs, sœurs poules, volailles de tous pays, unissez vous sous la bannière de l'Église, seule garante de nos traditions culinaires françaises contre la barbarie socialiste à visage humain !

Il en va de votre survie.


Sur ce, je repars me coucher. Peut-être même que je n'aurais pas dû me lever...
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