vendredi 29 août 2014

Un crime trop parfait... Seconde partie poignante.

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Rappel salutaire : tout rapprochement ou ressemblance avec des évènements d'actualité ou d'un passé récent ne serait que pure coïncidence.
. Seconde partie du rapport de police officieux rédigé le 26 août 2014 par le capitaine  Aristide Lefutay sur les lieux du crime situés rue de Solférino, 75007 Paris.


Certains témoins ont aperçu d'assez loin l'intrusion des deux complices, le meneur, selon les observateurs, serait un homme au visage lisse, rond portant des lunettes rectangulaires, plutôt petit et replet, les rares cheveux colorés au cirage noir, soigneusement brossés pour les faire briller et cacher une calvitie avancée Il semble qu'il transportait une hache à la main. Son acolyte portait beau et semblait particulièrement attirer les regards féminins concupiscents. Il tenait une batte de baseball en acier couverte de clous. Il faudra cependant approfondir ces déclarations pour affiner les signalements.


En face du lieu du crime nous interpellâmes alors qu'ils tentaient de se  cacher derrière les rideaux de leur fenêtre un gnome grimaçant, ricanant et agités de tics, accompagné d'une gamine blonde décolorée assez enveloppée et à la voix rauque abimée par le tabac, son rire nerveux était caverneux. Ils semblaient tous deux se repaître et même se réjouir du spectacle abominable. Je notai leur nom : Nicolas S. et Marine LP pou un interrogatoire plus poussé. Certains habitants du quartier m'ont fait part de leur crainte d'être maltraités par les auteurs supposés du crimes ou par ces deux garnements diaboliques et m'ont demandé une protection policière. Je leur ai avoué, que hélas, ils n'avaient pas le choix...
Après quelques minutes passées sur le théâtre d'investigation, mon attention fut attirée par quelques vagissements. Derrière un fauteuil, je découvris un nourrisson assez bizarre voire monstrueux : un livret de famille placé entre la peau et sa couche.

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Un bébé prénommé Manolo 2, doté de trois petits yeux proéminents, particulièrement  sournois, chacun de différente couleur s'étalant du blanc cassé au rose très pâle et tous louchant à droite, portait un petit bracelet sur lequel étaient gravés les prénoms François et Manuel. Ce nouveau-né devait avoir vu le jour en ce mardi 26 août 2014. Il ressemblait curieusement, à s'y méprendre, presque trait pour trait au témoin cité plus haut, Nicolas S.

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Sans augurer de son avenir et n'étant pas médecin il me semble que la viabilité du nouveau-né soit sujette à caution. je pense que sa disparition rapide, éviterait bien des souffrances inutiles et serait un bien pour lui(elle) et pour la collectivité.
En ôtant sa couche je m'aperçus avec surprise qu'il était à la fois garçon et fille. Il possédait une tête gigantesque dont le volume crânien pouvait contenir une dizaine de cerveaux énormes. Ses membres difformes se composaient de trois énormes bras droits et d'une sorte de minuscule tentacule servant de bras gauche...
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Ce qui accentuait sa monstruosité était cette folle asymétrie qui plaçait tous ses organes et membres sur sa droite Son état de santé posait problème. Son visage était tuméfié. Des petits seins avaient été greffés n'importe comment, comme pour accentuer son hermaphrodisme.

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J'avise ma hiérarchie par le biais, que de ma vie de vieil inspecteur bourlinguant dans les milieux les plus abjects, il ne m'est jamais arrivé d'assister à des spectacles aussi hideux.
J'ai pris quelques clichés de la scène du massacre que je joins à mon présent rapport, notamment un texte qui ressemblait étrangement à une ancienne affaire criminelle : la victime, dans son agonie ayant eu le temps d'écrire sur le bas d'une porte, avec son sang quelques mots désignant peut-être son ou ses assassins. Je laisse le soin à ma hiérarchie d'en tirer les conclusions adéquates...

Une enquête particulièrement fouillée faisant appel à la police scientifique me parait toutefois nécessaire vu le manque d'indices...
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Voici la photographie d'une des scènes du crime et du dernier texte de madame Marianne Péhesse, morte dans des circonstances tragiques, sauvagement assassinée par des forcenés déments et  paranoïaques dont nous possédons le signalement...
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Aristide Lefutay, officier de police. Le mardi 26 août 2014.
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Un grand merci à madame Buitoni et à monsieur Cif Ammoniacal pour leurs précieuses contributions.Sans eux, je n'aurais jamais réalisé ce texte qui restera dans les annales.
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mercredi 27 août 2014

Un crime presque parfait... Première partie haletante.

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Avertissement préliminaire : tout rapprochement ou ressemblance avec des évènements d'actualité ou d'un passé récent ne serait que pure coïncidence.

Première partie du rapport de police officieux rédigé le 26 août 2014 par le capitaine  Aristide Lefutay sur les lieux du crime situés rue de Solférino, 75007 Paris.



Lorsque j'ai pénétré sur les lieux du crime, j'ai été frappé par un spectacle insoutenable : des taches  écarlates maculaient le théâtre des évènements, des morceaux de chair humaine jonchaient le sol et l'odeur douceâtre du sang flottait dans un air lourd à peine zébré par quelques mouches vertes...
J'ai pu identifier la victime, une femme d'âge mûr encore très belle, grâce à une carte d'identité posée à côté de son corps violenté. Elle se nommerait Marianne Péhesse née en 1971 à Épinay sur Seine. Elle gisait sur le sol, défigurée, un œil sortant de l'orbite gauche, la langue coupée en pointe et le nez tranché de telle sorte qu'il ressemblait à un groin...

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Vieil habitué des scènes de crimes, j'ai rarement observé tel déchainement se sauvagerie après un assassinat.
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Une fourchette et un couteau de cuisine traînaient à côté du cadavre. En fouillant les poches de la dépouille dont on avait tailladé les mains, j'ai trouvé un livret de famille et une lettre manuscrite. Elle avait épousé en première noce un certain Mitterrand François, pervers narcissique bien connu de nos services puis s'était retrouvée veuve en 1995 et s'était remariée en mai 2012 à un certain François Hollande, homme apparemment honorable sans casier judiciaire.
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Sur la lettre manuscrite, elle relatait le long cheminement qui l'avait conduite à se prostituer sous l'influence de son premier mari, pour une clientèle d'éminents banquiers et d'industriels cossus. Croyant tomber sur un brave homme lors de son remariage, elle s'aperçut avec horreur que son second mari, sous des abords de bon garçon était encore pire que son époux précédent : pour la séduire, il avait menti comme un arracheur de dents et à la perversité du premier s'ajouta le sadisme morbide d'un individu qui se prétendait un homme tout à fait normal. 
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Elle prit un amant en la personne d'un certain Manuel, un hidalgo ténébreux aux dents longues qui se montra encore plus inhumain que les deux autres. Elle s'aperçut avec consternation que non seulement les deux compères se connaissaient mais de surcroît, s'entendaient pour vendre ses charmes aux hommes les plus influents du pays. Je ne saurais en dire plus, laissant aux enquêteurs le soin de fouiller plus avant la vie dissolue de ces individus malsains.

Il semble au vu les multiples contusions et ecchymoses constatées sur son corps qu'elle ait affreusement souffert. On peut même en conclure qu'elle fut torturée pendant un certain laps de temps lorsqu'on observe l'état de ses multiples cicatrices infectées.

D'après mes premières observations, la sauvagerie de cet assassinat tendrait à prouver qu'il pourrait s'agir d'un meurtre rituel pratiqué en groupe et réalisé dans un état second de démence par des sadiques particulièrement pervers. L'hypothèse d'un crime sectaire n'étant pas à éliminer...

Le rapport complet étant trop long, le capitaine Lefutay m'a demandé de le scinder en deux. Je préviens les lecteurs que la seconde partie est encore plus sanguinaire et surprenante que ce récit. Réservez vos places sans plus attendre !
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